lundi 21 mai 2012

Scènes de la vie ordinaire : scènes 2 à 7


Scène 2 : Au sauna, je me montre ce soir là plus entreprenante que d'habitude. Souvent, je laisse venir les mâles à moi, et je sélectionne sur le plumage et le ramage, mais je suis rarement offensive, reste de mes puissants complexes quant à mon poids.
Ce soir là, je me sens extrêmement bien, et je décide immédiatement de ne pas laisser passer le jeune homme que je repère à mon arrivée dans le jacuzzi, assis à coté de moi. Moins de 30 ans, une visage lisse et aux traits raffinés, les cheveux un peu longs. Il me dévore des yeux, comme tous les autres hommes présents alors dans le jacuzzi. Je lui souris, trop timidement à mon goût. J'aimerais avoir plus de culot. Mais qu'importe, les travaux d'approche sont lancés. Ne croyant pas trop en l'aubaine, mon objectif me répond d'un pale sourire hésitant.
Je passe sur les échanges de sourires, l'échappée vers les douches, le sauna où nous nous sommes entassés avec les autres hommes qui nous avaient suivis à la trace, le verre au bar où, enfin, mon objectif tente une approche physique, du bout du pied sur le mien.
Nous nous isolons dans une cabine et ce garçon va littéralement plonger sur moi et me manger l'entre-jambe et l'entre-fesses, tout en grognant et couinant de plaisir. D'ailleurs, il s'exprime beaucoup, accueillant toutes mes caresses par des cris d'extase. Il donne l'impression de vivre un moment d'exception. Il est empressé, trop même, et je dois à plusieurs reprises lui demander de doser son ardeur : j'ai besoin de sentir les choses se développer progressivement. Dans le même temps, la fougue de ce garçon beau comme tout flatte mon égo. Il me murmure : « désolé, vraiment désolé, mais ca fait si longtemps ! » avant de replonger se tête entre mes cuisses. Lorsque, repus tous les deux, nous échangeons quelques mots sur qui nous sommes je lui demande : « et... Ca fait combien de temps alors ? » Il bredouille vaguement quelques mots incompréhensibles, puis dit : « non, mais c'est pas ca que j'ai voulu dire... Je sais plus ce que j'ai voulu dire ».

Scène 3 : rendez-vous au sauna parisien avec une petite bande de connaissances. Je retrouve A., croisé plusieurs mois auparavant dans un autre sauna. Je me souvenait d'un rapport un peu brusque, durant lequel nous n'étions pas très synchrone. Mais ce jour-là, tout se passe à merveille, et nous nous câlinons durant de longues heures. Je ne me souvenais plus que sa queue était si petite. Et lorsque je lui demande de mettre un préservatif pour me sodomiser après un annulingus très excitant, il me glisse à l'oreille : « non, c'est pas ce que je voulais faire, tu n'es pas assez préparée ». Je ris et lui fais : « tu crois ? » Il se trompait, et il s'en est rapidement rendu compte.




Scène 4 : Un autre soir au sauna près de chez moi. Un homme très méditerranéen, au nez busqué, à la peau foncé et au yeux de braise veloutés de longs cils, m'aborde dans les douches. C'est la première fois qu'il vient ici, les lieux sont sympa, n'est-il pas ? Après une approche plus physique dans le jacuzzi, nous tentons de trouver une cabine, mais l'heure est à l'affluence, pas un coin de disponible. Alors je prends la main de l'homme et je l'emmène dans le salon marocain, ouvert à tous les regards. Ce qu'il veut avant tout, cet homme, c'est me lécher. Il s'agenouille devant le canapé, à mes pieds. J'écarte largement les jambes, un pied sur le canapé, l'autre sur la table basse et offre ma chatte à sa langue gourmande.
Il y a beaucoup d'hommes seuls ce soir-là au sauna et notre petite exhibition suscite des convoitises. Je vais repousser plusieurs mains, plusieurs queues, jusqu'au moment où j'ai envie de profiter de la bouche de l'homme. Alors je laisse venir un tout jeune homme, déjà vu plusieurs fois au sauna, et qui régulièrement me dévore des yeux, me suis dès qu'il peut en tentant de me frôler. Il me caresse les seins, timidement au début, puis plus franchement. Il m'embrasse et j'entends son souffle précipité. D'autre hommes se pressent pour profiter du spectacle. Le jeune garçon fait écran de son corps, s'arrange pour décourager les plus téméraires d'un geste, ou d'un regard assassin. Mais au bout de quelques minutes mon méditerranéen se lasse de tant de regards, tant de mains et de sexes dressés, et il m'entraine vers une cabine enfin disponible.

Scène 5, 6 et 7 : G. G. au sauna, G. chez moi, G. au cinéma... Je vois beaucoup G. en ce moment. On a même réussi à avoir notre première querelle de... heu... Notre première différent quoi.

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