samedi 31 mars 2012

Tout n'est pas dans l'orgasme

Mercredi, 21h00, Longue Queue a une heure de retard et je ne sais pas encore que je le surnommerai Longue Queue.

Quand j'ouvre la porte pour le découvrir sur mon paillasson, je sens tout de suite que quelque chose cloche. Et lorsque d'un air chafouin, le regard par en dessous, il me dit : "je suis en retard, hein ?", ca se confirme : ca cloche ! 
Où est donc passé le type avec qui j'ai pris un petit déjeuner à la terrasse d'un bistrot samedi dernier ? Où sont passées la belle quarantaine assumée, la mâle assurance sans ostentation (si ce n'est ce 4x4 rutilant et coûteux dont il me glissera habillement que c'est une erreur pré-rupture qu'il envisage de troquer contre une bête C3). Où est la sérénité du quadra qui a su prendre le tournant de la crise du milieu de la vie ? Hum ? Je vous le demande ? Au lieu de cela j'ai droit à son jumeau infantile, trop petit pour son slip et la situation, honteux et prêt à passer un mauvais quart d'heure. Jusqu'à sa tenue qui ne laisse pas de doute. En lieux et place du beau jean noir et tee-shirt assortis moulant agréablement son popotin et son torse de samedi, j'ai droit à un espèce de baggy délavé et une chemise bardée de patchs américanisants.  



L'impression d'avoir affaire à un autre ne me quittera pas de la soirée. Ce qui ne nous quittera pas non plus de la soirée, ce sont les bip répétés de son téléphone. Sa fille, parait-il. A 14 ans la demoiselle ne peut apparemment pas foutre la paix deux heures de rang à son papa chéri.

J'ai assis Longue Queue sur mon canapé avec un verre d'eau pétillante et je tente de le rendre plus attractif en discutant un peu avec lui. Le pauvre a eu une journée des plus éprouvantes, une visite au salon de l'industrie avec les bouchons parisiens afférants, d'où le retard. A un moment, assez maladroitement et de façon inattendue, il se précipite sur ma bouche, ouvrant les hostilités. Son baiser ne manque pas d'intérêt théorique. L'exécution est plutôt bonne, et même raffinée, mais mes sensations restent au niveau buccal. Pas de frissons, pas de pétillement au creux de la chatte. Je me retrouve rapidement avec Longue Queue étendu sur mon canapé, la chemise ouverte et la braguette itou, couinant bruyamment sous les baisers et léchouilles que je lui octroie sur le torse et le ventre, se tortillant pour approcher son entrejambe de ma bouche. Et moi, encore complètement habillée (bien que légèrement vêtue d'une robe porte feuille noire sans rien dessous), a genoux devant le canapé, je mignote ce baigneur qui vagit. J'en rirais presque. 

D'une main glissée dans son caleçon j'avais pu constater que la bite de Longue Queue avait des proportions intéressantes. D'une épaisseur très honorable, qui devait faire la fierté de son propriétaire, mais également d'une longueur qui semblait conquérante. Je l'avais faite jaillir du caleçon (heureusement c'était un boxer standard, de bonne marque, pas un truc avec Mickey dessus ou un truc du genre) et lui administrais quelques caresses buccales, puisqu'il semblait y tenir. Elles furent accueillies avec un concert de gémissements et de bruyants soupirs. 

Longue Queue restait allongé de tout son long, je n'avais d'autres ressources que de rester à genoux contre le canapé, ce qui offrait peu de possibilités de me faire tripoter. Je décidait de changer de théâtre d'opération et de le conduite sur mon lit. C'est alors que Longue Queue devint Longue Queue. Il s'était levé, son pantalon sur les genoux, le boxer baissé, la bite sortie, bandant ferme. Et là, je fût un instant saisi par la longueur de son outil. Longue Queue n'est pas petit, il mesure plus d'un mètre quatre-vingt, il est mince, et même svelte, et son sexe dressé semble totalement disproportionnée, d'une longueur perturbante. L'ombre projetée sur le sol est encore plus immense et accroît ma surprise. Mais ce qui va finir de me saisir, c'est un détail que je remarque alors et qui ne m'avait pas été si clair jusque là. Longue Queue a la bite coudée. Vous croyez arriver au bout de l'engin, mais il y en a encore un petit tiers caché en coin. 


Il faut le préciser, mon malaise ne se dissipait pas vraiment. J'avais la furieuse impression d'avoir été grugée sur la marchandise, une sensation d'étrangeté me tenaillait, en même temps qu'une frustration grandissante. Je m'occupais beaucoup de cet homme sans être vraiment payée de retour. 

Dans la chambre, mon lit offrait un plus grand confort que le canapé, et Longue Queue se décida a lâcher mes seins qui le captivait pour aller s'occuper de ma chatte. Mais avec un manque de gourmandise agaçant. Chaque fois que cela devenait vraiment excitant, il arrêtait.

Alors qu'il m'avait dit aimer tout particulièrement les préliminaires, il saisi un préservatif sans vraiment s'être appesanti sur cette étape. Enfin, à mon goût. Et ce qui m'inquiétait particulièrement c'est qu'à chaque fois que je le suçais il était à la limite de l'apoplexie et je devais arrêter sous peine de le faire jouir. En général la pénétration n'arrange pas ces choses et l'affaire est alors vite pliée. Je risquais donc de rester sur ma faim si le monsieur était égoïste. Mais je me trompais. Bébé avait trouvé un jouet formidable pour faire bisquer maman et prendre le pouvoir.

Au moment où il m'a pénétré, j'ai vite compris que sa longue bite me posait un petit problème. Ou plutôt que sa façon de s'en servir me posait un petit problème, car j'ai connu des amants aussi bien équipés mais fort habiles. Longue Queue aimait aller bien au fond, d'un mouvement brusque. C'était à la limite de la douleur pour moi. A l'air qu'il pris pour me dire : "je te fais mal ?" je me suis demandé s'il n'espérait pas m'entendre dire que si, il me faisait mal. J'ai eu l'impression qu'il prenait son pied à l'idée de faire souffrir avec sa queue. 

Après que je lui ai dit stop sur une pénétration trop violente à mon goût, Longue Queue choisi une autre technique. Il se faisait désirer. Il m'a fait subir par deux fois la même épreuve. Une fois à la missionnaire, la deuxième en levrette. Il me refusait l'orgasme, m'imposait son rythme, ou plutôt son caprice. Dès que mon orgasme montait, il se retirait. Puis recommençais. Avec cette technique il restait plus au bord de mon vagin, évitant ainsi de m'empaler jusqu'aux ovaires. Je crois bien l'avoir supplié, à un moment, de continuer, par pitié. Mais non, il me privait à chaque fois de sa longue queue coudée au moment critique. J'ai à chaque fois finie crispée comme un poing, me soulageant avec mes doigts sur mon clitoris, plutôt que d'attendre sa bite.

A mon deuxième orgasme il jouit avec moi et s’abattit sur le lit. Et sans autre forme de procès, déclara au bout d'une minutes ou deux seulement : "bon, je vais y aller".
Des jours et des jours de discussion sur le net, des déclarations inspirées sur sa recherche d'une vraie relation, pas que du sexe, des rendez-vous remis, deux heures de petit dèj un samedi matin, tout ça pour arriver à 1h30 de baise un peu perverse et sans tendresse, apéritif compris. Je me chargeais de lui faire comprendre ce que j'en pensais.



J'étais la première habillée, et le laissant finir de renfiler ses fringues, sans lui proposer de passer à la salle de bain rincer sa bite, je descendais au salon. J'avalais un verre d'eau pendant qu'il lassait ses chaussures laissées au pied du canapé et, lorsqu'il dit "bon, ben j'y vais" d'un air peu assuré je rétorquais : "mais je ne te retiens pas". "Tu vas pas me séquestrer alors ?" a-t-il essayé de plaisanter. Pensant à cette perspective peu engageante je réprimais mal une moue de dégoût en répondant : "ah non !". Devant sa mine déconfite, j'essayais d'adoucir d'un "c'est pas le genre de la maison", mais la gifle était partie je crois, et il l'avait prise en pleine poire.
Il n'avait pas fini de passer son blouson que la porte était déjà grande ouverte. J'ai vaguement rendu un baiser d'adieu du bout des lèvres, et lui comme moi n’avons pas eu l'inélégance (au moins une !) de prétendre se revoir bientôt.




dimanche 25 mars 2012

Journée de deuil

Il (pour la commodité de la chose appelons le E.) m'a répondu, comme prévu. Mais je n'avais pas eu le temps de relire son mail pour la vingtième fois, me demandant jusque quand le faire patienter pour la réponse, que je recevais un autre mail où il m’annonçait la mort de sa maman, quasiment en direct. J'étais effarée. Autant de la nouvelle que de sa façon de penser à me le dire en express. 


 Détail sinistre, s'il en est des plus que d'autres en la circonstance, E. ajoutait dans son mail : "Les bons moments (notre paix) précèdent les plus tristes". Mes sentiments vis à vis de cette dame ont souvent été mitigés. E. a deux femmes dans sa vie : madame mère et madame épouse. Vu de ma fenêtre elle sont semblables, quasiment copies conformes. Et lorsque E. et moi rêvions tout haut d'un futur merveilleux (vous savez, ce monde où les hommes mariés ont le courage de quitter leur femme) il m'était déjà douloureux de penser que E. ne voulait pas entendre que je ne chausserais pas les Isotoners de madame épouse, mais imaginer les vacances avec madame mère me donnait carrément des palpitations (car madame mère était de tous les projets familiaux, vacances comprises). 

 Si j'avais trois ans, ou si je croyais à la sorcellerie, je pourrais penser que mon retour dans la vie de son fils n'est pas sans rapport avec le départ de madame mère, qui me détestait sans me connaitre. Ou en tout cas me souhaitais de débarrasser le plancher. 


Toujours est-il que malgré la triste nouvelle je poursuivais ma journée comme prévu après avoir envoyé un mail de condoléances. Et au programme de ma journée il y avait un sauna en soirée. Mais en dépit de mon envie d'en profiter, le pensée du chagrin de E. me poursuivait.  

Lorsque j'ai rejoins mon chauffeur du soir, c'est la première chose que je lui ai dite en montant dans la voiture. La maman d'un ami proche était morte, j'étais triste pour lui.  

Allongée dans le jacuzzi du sauna, offrant mon corps aux bulles délassantes, mon esprit vagabondait à la rencontre de E. Dans une demi conscience je sentais sa tête dans mon cou, y  trouvant un peu de réconfort. Je sentais des mains qui me caressaient sous l'eau. Je les repoussais, mais cela me demandait un effort, un retour au réel, que je ne souhaitais pas. Je ne voulais pas être arrachée à cette sensation de soutenir E., cette douceur de le sentir contre moi, apaisé. Alors je laissais faire, jusqu'au moment où les caressent se faisant plus précises, atteignant quelques points stratégiques, me tiraient de mon rêve éveillé. Je haïssais tout à coup ces hommes et leur désir envahissant. J'avais envie de les battre, de les mordre, de leur crier de me foutre la paix bordel de merde. Alors je sortais du jacuzzi, sans un mot, même pour mon chauffeur qui restait là comme deux ronds de flan. 

Plus tard, mon chauffeur et moi sommes allés en cabine. Il massait de façon somptueuse et n'a pas lésiné. Je peux dire que en sauna j'ai été presque autant massée que baiser, j'ai donc des points de repères. Et là, c'était du grand art. Pas une once de mon corps n'y a échappé. Me faire ainsi dorloter était bien la chose dont j'avais besoin, en dépit, ou à cause de ce chagrin que je vivais par procuration.  

Un détail cependant m'ennuyait : je n'avais pas particulièrement envie de toucher mon chauffeur. Je sentais bien que lui rendre la pareil allait s'avérer compliqué, voire impossible. La solution la moins inélégante aurait été de l'avertir que je souhaitais juste un massage. Pensant me convaincre il aurait accepté, et je n'aurais pas eu de remord à lui rappeler notre accord de départ le cas échéant. Mais je ne l'ai pas fait. Et quand le massage a dégénéré en caresses de ma chatte, je me suis tortillée de plaisir au lieu de dire stop. Je sentais les doigts de mon chauffeur glisser merveilleusement grâce à l'huile de massage sur mes lèvres, effleurer mon clitoris. Et quand il a en plus, de l'autre main, titillé un de mes tétons j'ai cru que j'allais jouir immédiatement.
Mais c'est sous ses coups de langues que j'ai jouis. Son cuni n'étais pas mal habile, mais malheureusement, au moment de l'extase et de mon cri, il arrêta presque net, reprenant trop vaguement à mon goût. Je ne sais si j'aurai l'occasion d'en reparler avec lui mais il m'a donné l'impression d'être surpris par ma réaction explosive, de se laisser désarçonner par mon ululement et mes convulsions de chatte en chaleur. Il faudra un jour que je m'enregistre pour mieux juger de l'effet produit, mais il parait que c'est assez intéressant !

Comment ensuite se sortir de cette épineuse situation ? Je resitue. Le monsieur a passé un temps infini à s'occuper de moi, m'a octroyé un cunni honorable, et moi je n'ai pas du tout envie de m'occuper de lui.  Après quelques manœuvres maladroites, le chauffeur a bien compris que je n'étais pas très en train et que ses efforts ne seraient pas payés de retour. 

Alors je le dis, je suis une sale égoïste, je me suis servie de lui. G., a qui j'ai raconté l'épisode depuis, a le don de trouver les échappatoires les plus étonnants (c'est qu'il s'y connait en entreprise de déculpabilisation) : si le chauffeur est un vrai libertin le plaisir de la femme est un plaisir plus intense pour lui que le sien propre. Bien heureux l'homme qui a eu l'honneur de passer un si doux moment avec moi, il ne voit pas où est le problème. Bien. Soit. Enfin, il me semble quand même que le chauffeur l'avait un peu amer... 


Sans compter que le pauvre n'était pas au bout de ses peines. Ou plutôt pas au bout des miennes. Le satisfaire sexuellement était impossible pour moi mais j'étais capable de tendresse. Aussi, allongés l'un à coté de l'autre dans la cellule de la boite à cul, nous nous sommes fait un long câlin. Et la tête sur son épaule, j'ai pleuré.

vendredi 23 mars 2012

C'est pas mieux que si c'était pire

Payer 48 euro par semaine pendant deux ans et demi un psychologue rien que pour vous démêler les boyaux de la tête n'évite pas les erreurs. Ni les défis au sens commun. En revanche, ca aide beaucoup à trouver tout cela parfaitement formateur.



Avant hier, dans un accès de générosité universelle, de désir de réconciliation des humains et des peuples, j'ai  envoyé un mail à un ex où je lui annonçais en substance que je ne lui en voulais plus, que je désirais faire la paix (avec moi-même pour commencer) et je lui exposais ensuite tout ce qu'il m'avait apporté, ce merveilleux homme. J'insistais sur le fait que je n'attendais rien, que lui dire tout cela me suffisait. Mais j'acceptais, des mois plus tard, sa proposition de le revoir une unique fois pour échanger des nouvelles, si tel était toujours son voeu. Il faut dire qu'à l'époque où il me l'a proposé, je lui ai vomis un torrent de haine qui lui a coupé tous ses effets.

J'imaginais bien que recevoir un mail de moi, au boulot, un an après qu'il m'aies jeté comme une merde, ca devait avoir un petit coté évènementiel. Mais j'étais loin du compte. Moi qui m'attendais à une non réponse, ou à un mail dégueulasse, du genre "bien reçu, qu'est-ce que tu veux que ca me foute ?", j'ai reçu un mail le lendemain même (oh !) m'expliquant qu'il avait les larmes au yeux en plein bureau (ah !), que c'était inouï le bien que mon mail lui faisait (gloupsss) et qu'il m'avait écrit un mail d'excuses mais qu'il ne me l'avait jamais envoyé (ah ! merde ! putain ! envoies !). Dans l'émotion du sublime, emporté par la joie de cet instant de grâce, le mouchoir pompant ses larmes de bonheur sous ses yeux rougis, il me promettait une réponse bien plus détaillée pour hier ou ce matin.

Est-il besoin de dire que j'attends toujours ? Avant hier je lui écrivais que je n'avais plus envie de le démolir, de lui ravager sa vie, et que je lui souhaitais tout le bonheur du monde (c'est qu'on ne mégote pas chez Marionde, qu'est-ce que vous croyez ?) et ce soir j'ai envie de lui botter le cul coté éperons. 

J'ai eu un peu de mal à voir l'intérêt de tout ca, au premier abord, à voir apparaître sur le brouillard de cet imbroglio à la con la leçon psychologique à tirer de cet épisode tragi-comique. Mais les difficultés ne me font pas peur ! Voilà le leçon du jour : il faut que je me contrefoute des bouses que je laisse derrière moi,  rien ne sert de vouloir laisser place nette pour continuer d'avancer,  l'impression de désastre il faut vivre avec, il faut cesser de croire que l'on peut réparer quoi que ce soit. Et que le cul lui pèle !

post-scriptum : m'étonnerait qu'on en reste là. Il va finir par me répondre. Je vais donner dans l'aigre. Il va m'accuser de l'agresser. Je vais l'écraser de quelques bons mots bien vexants. Ad libidum...



jeudi 22 mars 2012

Diète et succédanés

J'ai reçu ce matin un message annulant un "plan Q si affinités" prévu initialement demain : "Dsl pour demain pa possible je sui malade gastro je t epargne ca". Oui, merci. Je passe sur les commentaires aigres qui me sont venus à propos de dico, repasser le brevet et autres gracieusetés. J'espère qu'il baise mieux qu'il n'écrit. Probablement pas d'ailleurs.

C'est agaçant parce que hier mon rencard de ce soir s'est décommandé aussi. Une histoire de "déplacement forcé".

Et c'est d'autant plus agaçant que c'est le quatrième plan foireux du mois. Un autre déplacement professionnel de dernière minute (dingue combien les vies professionnelles des autres me pourrissent ma vie sexuelle...) et... un silence radio total alors que j'attendais que monsieur me confirme le lieux pour le soir même. 

En fait, ces hommes sont des rêveurs. Ils fantasment sur le net, s'imaginent me rencontrant, se pignolent dans les chiottes pendant que bobonne les croit aux prise avec une constipation passagère, s'acharnent parfois pendant des semaines à décrocher un rencard et... se dégonflent lamentablement. 

Ah ! Il est loin le temps des chevaliers courant mille dangers pour venir délivrer la belle de l'ennui de sa tour d'ivoire ! Aujourd'hui le chevalier tourne bride au seuil de son jardin paysagé et la belle sort son rabbit...


Mais il existe des hommes de parole. Ce qui ne résout pourtant pas mes problèmes de libido, nous allons voir comment. Et ce qui me fait dire que même quand ils sont fiables ils peuvent être décevants.

T. était à l'heure hier, arrivant chez moi à 15h00 pétantes. C'était la première fois que je le voyais habillé, puisque notre première et seule rencontre jusqu'à ce jour avait eu lieu en sauna libertin. Il m'expliqua longuement comment il comptait me connaître bien en profondeur, et cerner au plus prêt mes besoins. Je m'impatientais un peu pendant ses explications et, enfin, il sorti son gros équipement et en fit coulisser le prépuce la protection . Attention les yeux !


Mais qu'est-ce que c'est ??? Un nouveau jouet sexuel ?? Le monsieur était-il venu avec sa caisse à outils anti-panne ??
Non. C'est un appareil photo pour visite virtuelle. 
Je ne suis pas que libertine acro au sexe, je suis aussi propriétaire d'un appartement bien encombrant. T. n'est pas qu'un libertin cocufieur de compagne, il est aussi agent immobilier. Mais un agent immobilier qui ne pouvait pas s'attarder ce jour-là.
Alors cette semaine j'ai bien du mal à m'épanouir sexuellement mais je vois peut-être le bout du tunnel avec mon appart. Car si T. est aussi bon vendeur que lécheur d'anus l'affaire devrait être vite classée.









dimanche 18 mars 2012

Un "Projet X" peut en cacher un autre

Projet X, c'est le titre du film que je suis allée voir vendredi, après le boulot. Un navet de première bourre. Le projet X, c'est trois ados boutonneux qui organisent une fête d'anniversaire dans le but de "se vider les couilles", enfin ! Et la fiesta va dégénérer grave, pas forcement dans le sens attendu, jusqu'à destruction totale de la maison familiale et d'un bout du quartier. Voyez, c'est profond, c'est goutû. 

Mais heureusement, j'avais mon projet X à moi ! Avec comme acteurs principaux myself et G., plan cul régulier de son état.




En entrant dans la salle obscure mon projet n'était pas encore très défini. Mais j'ai deux objectifs artistiques pour G. depuis que je le pratique. Le voir me ramener sa queue le plus souvent possible en dépit de ses obligations variées y compris conjugales, et éviter de tomber dans le sentimental de très mauvais aloi, rapport à sa conjugalité pré-citée. Tout amateur éclairé sait combien ces deux objectifs sont complexes à mener de front. L'amour du risque, c'est un autre feuilleton personnel que j'aurai l'occasion d'expliciter ultérieurement. 

Lorsque nous entrons dans la salle de cinéma, j'avise trois malheureux spectateurs, d'un age bien tendre, certainement venus là réviser leur bac français. Si j'avais mené le casting des figurants je ne les aurais pas sélectionné. 

Mon projet s'est cependant affiné assez vite. Le plan coquin en salle obscure, j'ai jamais fait, j'ai envie. Sans compter que la simple présence de G. me donne des impatiences dans la chatte et la bouche. En m'asseyant dans le fauteuil à quelques rangs des morveux j'ai déjà la bave à toutes les lèvres. 

Au départ, il nous faut prendre nos marques. G. et moi avons le regard pétillant, le banane jusqu'aux oreilles, mais je sens quelques gênes à l'entournure, comme une réserve devant cette situation inhabituelle, nos rencontres se cantonnant jusqu'alors à mon lit ou un sauna libertin. Nous sommes tout contents de nous retrouver, la main dans la main, les yeux dans le yeux, ca sent la fleur bleue à plein nez. 

Assez rapidement, alors que le film déroule sa situation initiale, je pose ma main sur la braguette du jean de G. histoire de ramener les choses à leurs justes proportions. Proportions qui, sous mes frottements pourtant légers, semblent s'épanouir. Je ne suis pas longue à dégrafer consciencieusement deux boutons pour passer mes doigts et caresser le tissus duveteux du boxer de G. et son merveilleux renflement. G. et moi sommes toujours yeux dans le yeux mais plus aucune gène ne subsiste, pas plus que de doute sur l'odeur de notre relation : ca sent bien le sexe, plus du tout la fleur bleue.

G., malgré sa modestie inquiète sur l'air de "l'ai-je assez grosse", a une bite d'une taille assez conséquente, et pour tout dire qui me garni bien suffisamment, et même parfois un brin douloureusement, juste un brin, il faudra que j'y revienne. Mais j'y reviendrai forcement, j'adore tellement ca ! Donc, la queue de G. commençait à être sacrément à l'étroit dans le caleçon et le jean, et mes doigts gigotaient mal commodément la dedans. Ni une ni deux j'ai déboutonné le reste de la braguette, défait la ceinture, et ma main s'est glissée dans le boxer pour empoigner la queue de G., puis est descendue jusqu'à ses couilles ce qui eu l'air de le satisfaire pleinement à en croire ses soupirs étouffés. Il avait fermé les yeux, s'était renversé dans son siège, jambes écartées, bras ballants sur les accoudoirs, il était offert, confiant. Je déposais alors ma langue dans son cou, juste sous l'oreille, la faisais glisser sur la peau et finissais par un baiser sous le menton.

J'ai dit que G. était offert, et soit qu'il n'osait pas, soit qu'il aimait se laisser dorloter, soit encore que ma façon de mener les choses ne lui laissait pas beaucoup de latitude, soit tout cela à la fois, il était passif, me touchant peu, se laissant investir par mon empressement. Et j'ai beaucoup aimé. L'avoir à ma main, à ma bouche, à mes yeux, toucher et baiser sa peau sans penser à autre chose que sa douceur, sa texture, sa chaleur, observer sur son visage l'évolution de son plaisir.

J'avais envie de profiter de tout son corps. Je picorais de ma langue et de mes lèvres le bout de peau dans l’encolure de la chemise de G. et, n'y tenant plus, je tentais de la déboutonner fébrilement. Il m'aida d'une main sûre à me débarrasser de cet obstacle qui agaçait mes nerfs et je pu plonger avec délice mon nez sur son torse, dans son odeur, fermant les yeux pour chercher derrière le parfum et le déodorant les trop discrètes effluves de sa peau. 

Il était débraillé de haut en bas, sans plus aucun bouton de fermé, mettant à ma disposition son torse, son ventre et sa belle queue. Je me relevai un peu, et jetai un oeil entre les sièges pour évaluer le risque d'être vu par les gamins. Je jugeai qu'une petit activité ludique pas trop prolongée pouvait être tentée et je refourrai ma tête sur le ventre de G., léchant et embrassant puis, attrapant sa queue pour la diriger vers ma bouche, je goûtais avec délice son gland, titillais un peu le frein, tout en coulissant ma main pour le plus grand bonheur de G., semblait-il. J'engloutis rapidement son membre autant que je pouvais, vite vite, m'appliquais à quelques mouvement de succion, et remontais à la surface en continuant de le branler. Je regrettais de ne pouvoir poursuivre, de ne pas non plus avoir accès à son petit trou, que j'aurais bien agacé aussi, mais la pensée de trois jeunes blanc becs dans mon dos me retenait. M'exhiber oui, me donner des frissons oui, choquer, non. Mais en regardant G., en considérant son visage qui semblait me signifier qu'il était au bord de l'explosion, je n'étais pas mécontente du tout de moi ! 

A la sortie de la séance, nous étions chauffés à blanc. Il nous restait cependant peu de temps avant que G. ne doive rentrer chez sa légitime. Je nous délivrais en quelques minutes de notre rut infernal chez moi, sur mon canapé, le chevauchant de façon assez frénétique.

Au débriefing, G. Et moi étions d'accord. Il faut préparer le deuxième opus du Projet X, qui mérite un approfondissement, d'aller au bout des choses. On tient l'idée maîtresse ! Unité de lieu, de temps et d'action en un plan séquence, jusqu'à l'image de fin : la queue de G. crachant son jus sur ma main et son ventre pendant qu'il étouffera péniblement ses soupirs d'extase pour ne pas alerter les spectateurs.

En voix off, je note pour moi-même que j'ai réussi haut la main à tourner la guimauve en plan sexe très réussi. 



samedi 17 mars 2012

Qui suis-je ?


Coquine, câline, curieuse, aimant la diversité et la multiplicité, bi-sexuelle, célibataire, jouisseuse, gourmande, libre et voulant le rester, brune, ronde, et même très ronde, cérébrale, tactile, j'aime raconter mes turpitudes, les joies de mon corps, les bonheurs de mon cul. Et j'aime aussi que vous me racontiez les vôtres.

Mais il n'y a pas que le cul dans la vie. C'est peut-être dommage, mais nous ne sommes pas que des bêtes ! alors je vous emmènerai parfois loin de mon centre de gravité. Pour mieux y revenir.



C'est moi Marionde, une vraie salope, une vraie cochonne, une vraie ribaude !