dimanche 18 mars 2012

Un "Projet X" peut en cacher un autre

Projet X, c'est le titre du film que je suis allée voir vendredi, après le boulot. Un navet de première bourre. Le projet X, c'est trois ados boutonneux qui organisent une fête d'anniversaire dans le but de "se vider les couilles", enfin ! Et la fiesta va dégénérer grave, pas forcement dans le sens attendu, jusqu'à destruction totale de la maison familiale et d'un bout du quartier. Voyez, c'est profond, c'est goutû. 

Mais heureusement, j'avais mon projet X à moi ! Avec comme acteurs principaux myself et G., plan cul régulier de son état.




En entrant dans la salle obscure mon projet n'était pas encore très défini. Mais j'ai deux objectifs artistiques pour G. depuis que je le pratique. Le voir me ramener sa queue le plus souvent possible en dépit de ses obligations variées y compris conjugales, et éviter de tomber dans le sentimental de très mauvais aloi, rapport à sa conjugalité pré-citée. Tout amateur éclairé sait combien ces deux objectifs sont complexes à mener de front. L'amour du risque, c'est un autre feuilleton personnel que j'aurai l'occasion d'expliciter ultérieurement. 

Lorsque nous entrons dans la salle de cinéma, j'avise trois malheureux spectateurs, d'un age bien tendre, certainement venus là réviser leur bac français. Si j'avais mené le casting des figurants je ne les aurais pas sélectionné. 

Mon projet s'est cependant affiné assez vite. Le plan coquin en salle obscure, j'ai jamais fait, j'ai envie. Sans compter que la simple présence de G. me donne des impatiences dans la chatte et la bouche. En m'asseyant dans le fauteuil à quelques rangs des morveux j'ai déjà la bave à toutes les lèvres. 

Au départ, il nous faut prendre nos marques. G. et moi avons le regard pétillant, le banane jusqu'aux oreilles, mais je sens quelques gênes à l'entournure, comme une réserve devant cette situation inhabituelle, nos rencontres se cantonnant jusqu'alors à mon lit ou un sauna libertin. Nous sommes tout contents de nous retrouver, la main dans la main, les yeux dans le yeux, ca sent la fleur bleue à plein nez. 

Assez rapidement, alors que le film déroule sa situation initiale, je pose ma main sur la braguette du jean de G. histoire de ramener les choses à leurs justes proportions. Proportions qui, sous mes frottements pourtant légers, semblent s'épanouir. Je ne suis pas longue à dégrafer consciencieusement deux boutons pour passer mes doigts et caresser le tissus duveteux du boxer de G. et son merveilleux renflement. G. et moi sommes toujours yeux dans le yeux mais plus aucune gène ne subsiste, pas plus que de doute sur l'odeur de notre relation : ca sent bien le sexe, plus du tout la fleur bleue.

G., malgré sa modestie inquiète sur l'air de "l'ai-je assez grosse", a une bite d'une taille assez conséquente, et pour tout dire qui me garni bien suffisamment, et même parfois un brin douloureusement, juste un brin, il faudra que j'y revienne. Mais j'y reviendrai forcement, j'adore tellement ca ! Donc, la queue de G. commençait à être sacrément à l'étroit dans le caleçon et le jean, et mes doigts gigotaient mal commodément la dedans. Ni une ni deux j'ai déboutonné le reste de la braguette, défait la ceinture, et ma main s'est glissée dans le boxer pour empoigner la queue de G., puis est descendue jusqu'à ses couilles ce qui eu l'air de le satisfaire pleinement à en croire ses soupirs étouffés. Il avait fermé les yeux, s'était renversé dans son siège, jambes écartées, bras ballants sur les accoudoirs, il était offert, confiant. Je déposais alors ma langue dans son cou, juste sous l'oreille, la faisais glisser sur la peau et finissais par un baiser sous le menton.

J'ai dit que G. était offert, et soit qu'il n'osait pas, soit qu'il aimait se laisser dorloter, soit encore que ma façon de mener les choses ne lui laissait pas beaucoup de latitude, soit tout cela à la fois, il était passif, me touchant peu, se laissant investir par mon empressement. Et j'ai beaucoup aimé. L'avoir à ma main, à ma bouche, à mes yeux, toucher et baiser sa peau sans penser à autre chose que sa douceur, sa texture, sa chaleur, observer sur son visage l'évolution de son plaisir.

J'avais envie de profiter de tout son corps. Je picorais de ma langue et de mes lèvres le bout de peau dans l’encolure de la chemise de G. et, n'y tenant plus, je tentais de la déboutonner fébrilement. Il m'aida d'une main sûre à me débarrasser de cet obstacle qui agaçait mes nerfs et je pu plonger avec délice mon nez sur son torse, dans son odeur, fermant les yeux pour chercher derrière le parfum et le déodorant les trop discrètes effluves de sa peau. 

Il était débraillé de haut en bas, sans plus aucun bouton de fermé, mettant à ma disposition son torse, son ventre et sa belle queue. Je me relevai un peu, et jetai un oeil entre les sièges pour évaluer le risque d'être vu par les gamins. Je jugeai qu'une petit activité ludique pas trop prolongée pouvait être tentée et je refourrai ma tête sur le ventre de G., léchant et embrassant puis, attrapant sa queue pour la diriger vers ma bouche, je goûtais avec délice son gland, titillais un peu le frein, tout en coulissant ma main pour le plus grand bonheur de G., semblait-il. J'engloutis rapidement son membre autant que je pouvais, vite vite, m'appliquais à quelques mouvement de succion, et remontais à la surface en continuant de le branler. Je regrettais de ne pouvoir poursuivre, de ne pas non plus avoir accès à son petit trou, que j'aurais bien agacé aussi, mais la pensée de trois jeunes blanc becs dans mon dos me retenait. M'exhiber oui, me donner des frissons oui, choquer, non. Mais en regardant G., en considérant son visage qui semblait me signifier qu'il était au bord de l'explosion, je n'étais pas mécontente du tout de moi ! 

A la sortie de la séance, nous étions chauffés à blanc. Il nous restait cependant peu de temps avant que G. ne doive rentrer chez sa légitime. Je nous délivrais en quelques minutes de notre rut infernal chez moi, sur mon canapé, le chevauchant de façon assez frénétique.

Au débriefing, G. Et moi étions d'accord. Il faut préparer le deuxième opus du Projet X, qui mérite un approfondissement, d'aller au bout des choses. On tient l'idée maîtresse ! Unité de lieu, de temps et d'action en un plan séquence, jusqu'à l'image de fin : la queue de G. crachant son jus sur ma main et son ventre pendant qu'il étouffera péniblement ses soupirs d'extase pour ne pas alerter les spectateurs.

En voix off, je note pour moi-même que j'ai réussi haut la main à tourner la guimauve en plan sexe très réussi. 



6 commentaires:

  1. MMMMhhhh! Les lieux publics... ça rappelle des souvenirs, malheureusement un eu trop lointains... Le cinéma, ça ne m'a jamais tenté, mais j'ai d'excellents souvenirs de trajets en bus et en train. Surtout de certains trajets en bus en Irlande... Et puis en parlant d'Irlande, j'ai d'autres souvenirs, en pleine nature. Ca remonte à loin, mais ça m'a vraiment marqué ! Allez, je raconterai ça, si ça te dit, un de ces quatre.
    Plus récent, j'ai fait l'amour... en anglais, avec un Anglais, à Paris. Si tu es bonne, en anglais, je veux dire, je t'en toucherai un mot aussi, ça vaut le coup.

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    1. Je suis nulle en anglais... Dommage ! Pour le bus, j'ai un fantasme depuis trèèèèèèès longtemps. Irréalisé et peut-être irréalisable au demeurant. Faudra que je tente quand même...

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    2. Bah, tu sais, les bases, ça revient vite !! En général, quand j'appelle les mecs "my bitch", y a plein de choses qui reviennent...
      Le bus, oui, c'est extra, mais je ne le tenterais pas en France, je préfère les trains, ici... Bon, l'Irlande, c'est là que j'aurai ma résidence secondaire, un jour... Et le bus Dublin-Galway, c'est un régal !!

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  2. Moi, c'est plutôt les églises…

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    1. J'y ai bien songé quelques fois... En particulier dans une petite chapelle entièrement peinte dans le sud-ouest. Mais ce qui m'a retenu c'est l'acoustique. Ca résonne tellement que j'ai l'impression que je serais débusquée au moment le plus crucial !

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  3. Ce n'est pas seulement ça l'intérêt : outre la bande-son, il y a l'image. J'ai souvenir en particulier d'une chapelle romane, en Provence, où nous roulions au sol (et sur les prie-dieu, si commodes pour certaines positions) en nous efforçant de rester dans la lumière du soleil, qui passait à travers un vitrail et nous colorait de nuances vives.
    C'était une femme-fontaine, et nous sommes repartis en laissant derrière nous une flaque que le curé, s'il était entré sur ces entrefaites, aurait eu du mal à expliquer. Mais il n'y avait de messe que le dimanche, c'est cela aussi la crise des vocations, et les soleils successifs ont vite séché la trace de nos ébats.

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