dimanche 5 août 2012

Texte d'invité : Le premier cunni qui lui a fait atteindre l’orgasme

On m'avait dit que certaines femmes n'aimaient pas le cunnilingus. J'étais partagé entre admettre que je ne sais pas tout et que cela pouvait donc avoir un fond de vérité, et l'incrédulité la plus totale.
Mais Anonyme nous apporte un témoignage que je ne peux remettre en doute : les femmes n'aimant pas le cunni ne sont pas une légende urbaine, elle existent. Jusqu'au jour où elle se laissent aller...



C’était en janvier dernier, peu de temps après les fêtes. Peu de temps après nos « retrouvailles » aussi : nous étions enfin sortis de ce marasme que connaissent tant de vieux couples, mais qui moi, m’avait insupporté, et m’avait rendu insupportable. Sentiments, confiance et complicité avaient, de manière assez soudaine, atteint un nouveau pic, nous ressentions à nouveau cette fougue de la jeunesse dans un couple pourtant riche de la maturité renforcée par ces crises, une fois surmontées. Et nous voulions fêter cela aussi, en faisant notre repas de fêtes à nous deux, sans la famille, sans nos enfants, sans nos amis. Elle avait déposé les enfants chez ses parents, je m’étais occupé du foie gras, du Monbazillac, des magrets de canard et des cèpes en persillade, des valeurs sûres qui, m’étais-je dit, se marieraient très bien à notre sensation de stabilité retrouvée.
C’est après la pause-cigarette sur la terrasse qu’elle m’a dit : « tu veux pas qu’on fasse un petit câlin avant le dessert ? ». Je me souviens de ce long baiser et de cette étreinte, debout devant la table éclairée aux bougies. Je l’ai ensuite prise par la main jusqu’au canapé, où, assis, nous nous sommes caressés et embrassés tendrement, gentiment. Je comprends facilement, en général, quand ses propositions de « petits câlins » expriment une demande de tendresse ou un désir plus charnel. On me rétorquera que c’est mal connaître les femmes que de séparer ainsi les deux. Oui, je suis entièrement d’accord, mais disons que parfois, on sent qu’on ne va pas avoir besoin de déployer beaucoup de moyens pour satisfaire notre désir de conquête. En l’occurrence, je sentais qu’elle tenait aux pâtisseries qui attendaient dans le frigo, et j’en avais moi aussi l’eau à la bouche.
Mais à un moment, elle s’est allongée sur le canapé, la tête contre l’accoudoir et les genoux repliés sur mes cuisses. J’ai alors commencé à lui caresser le ventre, les genoux, les cuisses et les jambes, tout en lui embrassant les genoux et en lui passant la main dans les cheveux. Le contact de ses bas m’avait déjà chauffé, mais quand elle s’est redressée légèrement en en profitant pour changer de position et me laisser ainsi entrevoir sa culotte noire en dentelle sous sa belle robe noire, ce n’est plus le même dessert qui me faisait saliver. A peine avait-elle senti la paume de ma main contre sa culotte qu’elle s’est mise à passer l’un de ses beaux talons sur la bosse qui déformait mon pantalon. Elle n’a pas tardé à les enlever, continuant à masser mon entrejambe avec son pied tandis que je lui caressais la poitrine et la chatte, grattant, soulevant, tirant, mordillant de temps à autre sa culotte, comme pour lui faire croire (et me faire croire) que pour l’instant, c’était elle la plus forte (elle m’a fait aimer les notions d’obstacle et de résistance dans les scénarios sexuels). Toutefois, je ne délaissais pas le reste de son corps, y compris ce pied insistant, qui m’a d’ailleurs vite obligé à déboutonner mon pantalon pour me mettre à l’aise. Elle a alors mis fin à mon petit jeu, en se rendant : à bas la petite culotte ! Quand elle m’a demandé de quoi j’avais envie, je lui ai répondu que j’avais une énorme envie de figue (c’est comme ça que j’appelle parfois ce délice qu’est le cunnilingus). Elle en était ravie !
J’ai commencé par des petits baisers en surface, accompagnés de caresses, de baisers plus prononcés et de coups de langue sur les cuisses et le ventre, tout en la débarrassant de sa robe par étapes. Une fois qu’elle ne portait plus que soutien-gorge et bas, je me suis déshabillé complètement, et là, j’y suis allé plus franco. Au début, je sentais encore un peu de réserve de sa part (ça ne faisait pas longtemps, à cette époque, qu’elle aimait les cunni), et je me suis souvenu qu’elle aimait sentir que le contact entre nous n’était pas purement génital. J’ai alors repris mes caresses sur tout son corps et appuyé ma tête contre sa cuisse, sans arrêter de déguster sa chatte. Ses soupirs, gémissements, et petits mouvements du bassin et des cuisses se sont accentués. Elle se laissait aller, elle aimait ça, elle mouillait bien. De plus en plus sûr de moi, je me laissais aller moi aussi à l’un de mes plus grands plaisirs : lui bouffer la chatte. Baisers, coups de langue, mordillements et aspirations des petites lèvres, plus je me fondais dans son sexe, plus mon propre plaisir montait, jusqu’à ce que l’intellect disparaisse, laissant place à la pulsion, à l’instinct, à la sensation pure. Je me souviens d’avoir balancé frénétiquement ma tête contre ses cuisses tandis que ma langue pointue la balayait de droite à gauche, du mont de Vénus jusqu’à l’entrée du vagin. Je me souviens d’avoir perçu chez elle un plaisir encore plus intense quand je la léchais avec la langue plate de bas en haut, comme on lèche une bonne glace, et quand je la léchais « à la perpendiculaire ». Je me souviens du plaisir que j’ai eu à la pénétrer avec les doigts tout en lui léchant le clito, à exciter ce dernier avec mon nez recouvert de sa mouille, mais aussi à masser de temps en temps son sexe au poil ras avec mon menton, mon torse et mon ventre, en profitant pour lui faire sentir la bout de ma bite et pour regarder son visage crispé par le plaisir quand je relâchais sa poitrine généreuse qu’elle a toujours adoré que je malaxe. Ses gémissements et ses cris me rendaient encore plus sauvage. J’ai perdu la tête quand j’ai arrêté de vouloir la dévorer pour passer à un autre trip : me mouiller la gueule dans sa chatte, le plus possible. Le cunni, je suis fan, non seulement en raison de cette texture, cette odeur, ce goût, cette chaleur, mais aussi parce que j’adore ce savant mélange entre la sensation d’être dominateur et celle d’être dominé. Et puis il n’y a pas de raison que ce soit toujours elle qui se retrouve avec le visage trempé !
Lorsque je suis remonté à la hauteur de son visage, elle a commencé à m’embrasser. Là aussi, ça a été de plus en plus fougueux, jusqu’à ce que je n’y tienne plus et que je passe à ses seins, que j’ai léchés et sucés à loisir, tout en continuant à lui caresser la chatte avec ma main. Elle adore que je m’engloutisse dans sa poitrine, elle adore que je la lui bouffe. Mais elle comme moi, à ce moment-là, crevions d’envie d’une bonne pénétration. C’est elle qui me l’a demandée. Très bien ! Sauf qu’au moment où j’ai revu son sexe, l’envie m’a repris : « allez, un petit dernier pour la route », me suis-je dit en recommençant à la lécher avec me langue plate de bas en haut, bien fermement, avec des petits mouvements de tête décidés mais contenus. Ses cris se sont faits plus forts, j’ai alors continué, et très vite, j’ai reconnu les signes qui annoncent chez elle la venue de l’orgasme clitoridien (respiration, gémissements/cris comme si elle pleurait ou riait, j’ai fini par m’y faire, lol). Elle n’avait jamais joui par le cunni, et ça n’était pas un objectif, au départ (rien de pire, je crois, que de se dire : « il faut qu’elle jouisse », pour un homme, ou : « il faut que je jouisse », pour une femme : c’est le meilleur moyen d’être sûr que l’orgasme ne viendra pas, en tout cas c’est l’un des enseignements que j’ai tirés de notre longue période de crise). Mais là, j’avais la nette impression qu’elle allait jouir, alors j’ai fait ce que je fais à la fin quand je la masturbe : j’ai continué sur exactement le même rythme, la même force, le même mouvement, jusqu’au moment où elle m’a écrasé la tête entre ses cuisses en criant sa jouissance.

Je me souviendrai toujours de ce premier orgasme par cunni. Elle était sacrément belle, à trembler sur le canapé en ayant l’air de ne plus trop savoir où elle était ! Je passe sur la pénétration, en missionnaire puis en levrette, qui a suivi, toujours sur le canapé, sur les pâtisseries qu’on a bien appréciées, du coup, sur les échanges de tendresse et sur la pénétration complètement différente, toute en douceur et en lenteur, ma tête contre la sienne du début à la fin, quand on est allés au lit. 2012 avait bien commencé, pour notre couple aussi, même si rien n’est jamais acquis, comme on s’en est rendu compte peu de temps après.

1 commentaire:

  1. C'est beau, un homme qui sait si bien ce qu'on aime et qui l'aime autant que nous...

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.